4 juin : la méditation et les pensées
Quand le désir sincère de méditer naît,
de plonger pleinement dans l’espace du cœur,
cet espace sans mots,
sans pensée,
alors… quelque chose se révèle.
On commence à voir le mental.
Comment il erre, sans relâche.
Comment il cherche à nous distraire,
à nous séduire,
à nous entraîner partout – sauf là.
Sauf dans ce vide.
Chaque pensée est vue comme une fuite.
Chaque action, chaque mouvement, une protection contre
l’abîme du non-savoir, du non-être
Déjà… simplement voir cela.
Et poser l’intention.
Oser sortir du mental.
Revenir vers les profondeurs,
vers ces recoins secrets du cœur.
Alors l’espace s’éclaire.
Les pensées nous entraînent plus,
elles circulent plus près de nous,
comme des nuages dorés.
elles élèvent.
vers l’indicible.
Vers la non-forme.
C’est le paradoxe :
il faut des mots pour s’approcher du silence.
Puis… doucement…Une unité sous-jacente apparait
les pensées sont contenues.
À leur place.
Calmes.
dans un souffle plus vaste.

Un sentiment de paix.
De sécurité.

Et c’est cette stabilité,
qui permets la liberté
l’esprit s’élance,
libre,
léger,
entre les choses.

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